Pour clôturer l’année avec ceux qui sont sérieux et qui sont restés jusqu’au bout des entraînements imposés… nous partons deux jours en montagne. L’itinéraire propose deux jours de marche en faisant une boucle au départ du col du Pyumorens, l’ascension d’un sommet, la Coume d’Or, et une nuit sous la tente dans la vallée de Bésine. Soit environ 22km et 1800m de dénivelé positif.
Il faut d’abord préparer les sacs. Pour cela on se donne rendez-vous à 9h au lycée. Une fois les sacs bouclés avec le matériel individuel et le matériel commun réparti, nous avons 45 minutes de voiture pour nous rendre au départ de la randonnée. Pour une bonne mise en jambe, nous montons à la Porteille de la Coume d’en Garcia. 500m de dénivelé positif, histoire de s’échauffer un peu les mollets. Malgré des températures encore fraiches, le soleil est au rendez-vous. Arrivés au col nous faisons la pause repas. Là nous posons les sacs pour faire l’aller-retour au sommet de la Coume d’Or. Nous apercevons des isards qui courent en crête. L’endroit est minéral et la vue imprenable. Il faut faire un petit pas d’escalade pour atteindre le sommet. Puis nous retournons aux sacs et entamons la descente. Il est prévu d’aller poser la tente à la Jasse de Besineille. Mince, quand on arrive, la jasse se révèle être en fait une mouillière… Et oui, c’est l’humidité ariégeoise ! Après avoir tourné un moment, nous parvenons enfin à trouver un endroit sec. Il faudra serrer les tentes, mais ça va passer. Malheureusement Brieuc et Anaïs n’ont pas validé l’examen « montage de tente ». L’allumage du feu a été aussi laborieux, mais a fini par fonctionner. La soirée se termine avec le jeu du Loup Garou. Le matin est encore très humide. Mais les premiers rayons de soleils font vite sécher les affaires. Et c’est reparti pour la deuxième journée, avec cette fois-ci 400m de dénivelé positif pour aller chercher un premier col. Nous décidons ensuite de longer le lac du Lanoux par la rive Ouest. Mauvaise idée… c’est du hors-sentier, et la progression n’est pas évidente, le terrain devient de plus en plus pentu, et nous finissons par longer la rive pour finalement sortir de là. Après un repas mérité et un bain dans le lac pour Thomas et Rustam, nous attaquons la montée d’un deuxième col : la porteille du Lanoux. De là, il n’y a plus que de la descente, d’abord sur un joli sentier qui mène sur un grand plat où broute un troupeau de chevaux, puis sur une piste longue et monotone qui nous ramène au camion.
C’est à coup sûr une belle sortie qui restera gravée dans les mémoires !