Justine Vigouroux est sélectionnée pour participer au championnat du monde qui aura lieu à Zagreb, en Croatie. Elle luttera les 4 et 5 juillet et défendra toutes ses chances, à la suite de sa médaille européene.

Nous pourrons la suivre en direct sur le site de la UWW

Le deuxième français engagé est Gagik Snjoyan, qui luttera en gréco-romaine les 7 et 8 juillet.

Tout au long de l'année, les lutteurs du Pôle ont suivi la formation au brevet fédéral d'animateur, leur permettant d'enseigner la lutte dans le cadre d'initiations bénévoles. La formation se compose de cours théoriques et de cours pratiques où ils construisent et prennent en charge des séances d'initiation. Un grand merci aux jeunes skieurs qui se sont prêtés au jeu et sont venus essayer la lutte. Les examens se sont déroulés au moins de Juin. Khamzat Arsamerzouev, Sara Ettaki, Joséphine Haemmerlé, Ewan Leprince, Meissane Saibi, Justine Vigouroux, et Marielle Graff (sous réserve de validation du PSC1) l'ont obtenu. Malheureusement, nous demanderons à Amel Rebiha de le repasser l'année prochaine.

Comme le veut la tradition maintenant, nous terminons la saison par une randonnée en montagne, durant deux jours. Lilou, Valentin, Adeline, Tristan, Movladi, Pierre (le grand-père de Lilou, randonneur passionné) et Isabelle forment le petit groupe de randonneurs. Le matin, avant de partir, il faut faire les sacs, avec les affaires de couchage, la nourriture et des vêtements chauds. Une fois que tout le monde est prêts, nous partons en minibus jusqu'au petit village de Prats-Balaguer. Là nous laissons et véhicule. La première partie de la randonnée consiste à longer le pic Curucucull pour arriver à la petite retenue d'eau d'Aumet, au départ de la vallée de l'Orry. Cette première partie ombragée monte doucement et nous donne le rythme. Après une courte pause, nous rejoignons le GR 10 pour franchir le Mitja, ce col parfait, bien visible depuis la Cerdagne. Dans la montée, en plein soleil, nous trouvons du Couscouill. Cette plante au goût anisé est bien connue des cerdans. Attention cependant à ne pas la confondre avec l'aconite qui est un poisson mortel. Puis nous basculons sur un versant Ouest plus ombragé à cette heure ci et allons manger au Collet (qui veut dire "petit col"), avec une vue magnifique sur la vallée du Carlit, où les névés sont encore nombreux. Il reste encore une partie raide pour atteindre le col Mitja, mais quelle beauté de découvrir la vallée de la Carança sous ce beau soleil. Nous venons de faire 1000m de dénivelés. Maintenant il faut redescendre dans la vallée de Carança (500m de dénivelé plus bas), à travers les genêts qui jaunissent les versants sud. En bas se trouve le refuge gardé du Ras de la Canrança. Nous ne faisons qu'une petite pause car nous ne dormons pas ici, mais à 1/2h de là, au bas de la vallée de Bacibès. Là se trouve une cabane, construite il y a une trentaine d'année par une famille voulant vivre en autarcie pendant une année. Une vrai cabane de trappeur, qui séduit nos jeunes randonneurs. Une fois installés, c'est corvée de bois pour tout le monde. Le repas et la soirée durent ainsi autour du feu. Le lendemain, nous décidons de remonter un peu la vallée de la Carança, jusqu'à l'orry de la jasse. Les paysages sont magnifiques... Puis une longue descente nous attend pour suivre la rivière et descendre vers Thuès par les gorges. Le paysage change au fur et à mesure de la descente, beaucoup d'arbres nous offrent leur ombre. Au bout des gorges, la randonnée est rendue attractive par des traversées de passerelle qui nous font changer de rive. Le clou du spectacle est ce chemin creusé dans la roche qui nous fait passer par une corniche vertigineuse. Nous rejoingnons ensuite Thuès. Les plus courageux se rafraichissent dans la rivière, puis Kévin vient nous chercher en minibus, ce qui nous permet de faire la navette jusqu'à Prats-Balaguer. La boucle est bouclée !

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